Un nouvel art de vivre

Le bag-in-box représente une véritable révolution dans le marché du vin. En France, ce nouveau format, apparu il y a 20 ans, représente 40 % aujourd’hui des ventes. En prenant du recul, il est aisé de comprendre cette évolution fulgurante. Sur 6 000 ans d’histoire, le vin a connu de multiples contenants. Il y a 300 ans, le vin se transportait uniquement en tonneau. Alors quand un château bordelais a placé son vin dans un étrange flacon en verre, ses confrères se sont esclaffés ! Pourtant, trois siècles plus tard, l’évocation du vin reste indissociable de la bouteille.

Une révolution comparable à celle de la bouteille

Dans les années 60, les mêmes regards moqueurs regardaient avec mépris le nouveau venu, le cubi. Cet ancêtre du bib se composait d’un petit réservoir en plastique et d’un robinet de tirage. Il ne permettait pas la conservation du vin. Aujourd’hui, le bag-in-box a beaucoup changé, dans sa poche souple, l’air ne rentre pas, empêchant ainsi le vin de s’oxyder.

Pratique, il permet de conserver le vin pendant plusieurs semaines après son ouverture à l'abri d'une source de chaleur. Contrairement à la bouteille, le consommateur n’est donc pas contraint de consommer rapidement son contenu après son débouchage. Dans son joli emballage violet, le bib concentre 3 litres de vin, soit l’équivalent de quatre bouteilles. Facile à transporter, à ouvrir et à ranger, il représente également une économie de 25 à 30 % inférieure au prix d’une bouteille. Le carton, plus facile à recycler que le verre, réduit aussi l’emprunte carbone de son produit

Mieux adapté aux habitudes de consommation actuelle, le bib s’installe pour longtemps dans nos foyers.

LE CUBI OU BIB : UNE VRAIE RÉVOLUTION

L’arrivée de la bouteille en lieu et place du tonneau a marqué un tournant dans la distribution du vin, il y a 300 ans. Aujourd’hui, c’est le cubi ou le bib de vin, qui révolutionne le conditionnement du vin.

Le vin à 6 000 ans d’histoire, la bouteille n’est apparue qu’il y a 300 ans. À l’époque, le vin ne se trouvait qu'en tonneau. Il est donc facile d’imaginer le scepticisme engendré lorsque certains « illuminés » ont commencé à mettre leur vin dans un flacon de verre. D’autant plus que cette étrange invention venait d’Angleterre ! Le Haut Brion, premier château bordelais à avoir adopté la bouteille pour conditionner son vin, était un précurseur. Ses confrères n’ont pas manqué de s’en moquer. Et pourtant, pendant trois siècles la bouteille a détenu la primeur de la conservation et de la distribution du vin dans le monde.

Le cubi : le petit carton qui monte

Le « cubi » est un contenant qui date des années 60. C’était (car il n’existe pratiquement plus) un réservoir en plastique rigide, avec un robinet pour le tirage. Il servait à transporter le vin, plus facilement qu’en bouteille, mais ne permettait pas de le conserver après ouverture : une fois entamé, l’air rentrait dans le réservoir et oxydait le vin.

« Le bib représente 40 % des volumes de vins vendus en France, alors qu’il était inconnu il y a vingt ans. »

C’est toute la différence avec le Bag In Box® (littéralement « sac dans une boîte ») ; le « BIB », lui, est une poche souple, à l’intérieur d’une boîte en carton, poche qui se rétracte au fur et à mesure du tirage et grâce à son robinet anti-retour, l’air ne rentre pas, ce qui permet de conserver le vin plusieurs semaines après ouverture. Mais le mot « cubi » est resté dans le langage courant, et désigne aujourd’hui un BIB, conditionnement certes cubique, mais qui n’a plus rien à voir avec son ancêtre…

Le bag-in-box : le choix de la modernité

L’amateur de vin évolue, ses goûts changent, il boit avec modération, de façon moins régulière et il n’a plus de cave. Le bag-in-box, contrairement à la bouteille lui offre la possibilité de conserver son vin longtemps après l’ouverture. Même avantage pour la restauration : le vin au verre ou en carafe remplace progressivement les bouteilles sur la table des clients. Le restaurateur peut se permettre une carte de vin au verre étoffée et ne perd plus ses fonds de bouteilles invendues. Alors, oui, la bouteille est irremplaçable pour déguster de vieux millésimes, mais pour le reste, pour tout le reste, grands crus ou petites appellations, le bib a de meilleurs arguments : moins lourd, moins cher, un bilan carbone divisé par six, plus pratique et mieux adapté aux modes de consommation d’aujourd’hui.

En un mot : moderne.